Hier,
Hier
j'ai pris le train à 6 h, je ne me suis même pas perdu dans le métro
parisien, je me suis retrouvé place de la Concorde, j'ai demandé
mon chemin au portier de l'hôtel du Crillon sous le regard suspect de mecs qui semblaient
avoir assez d'argent pour se payer une nuit dans cet endroit de
débauche d'inutilité chronique, je me suis vu interdire ce
que je croyais être l'entrée "pour moi" de l'ambassade
des USA par 10 fourgons de CRS souriants...je devais pas avoir la
gueule d'un diplomate, j'ai passé tous les contrôles de sécurités de
l'ambassade, j'ai attendu que mon numéro s'affiche, j'ai montré
patte blanche...et...et j'ai eu mon VISA !!!!
En à peine 1 h, le stress se relâche et on en profite pour
visiter ce centre parisien que le Monde entier nous envie. Bon, ceux
qui me connaissent savent que moi et la ville, c'est pas
vraiment une histoire d'amour. Je n'étais jamais venu à Paris, ou
alors juste pour y changer rapidement de train.
Descendre
les Champs-Élysées, il parait que c'est LE truc à faire une fois
dans la vie d'un occidental accompli...ouais...bon...ben moi, je sais
pas où ils voient leur Champ. C'est une grosse rue commerciale quoi,
avec des arbres sur les côtés, et des gros trottoirs pour
vous donner l’impression que vous avez le choix d'aller
où vous voulez.
Moi
je n'y ai vu qu'un concentré de la maladie qui ronge l'Occident, ce
capitalisme à vomir qui se répand sur vous que vous le vouliez ou
non. J'ai pas aimé quoi. ^^
Bref...j'ai
quand même fait tirer jusqu'à l'Arc de Triomphe, le temps de
saluer le Soldat Inconnu, pleurer sur ce sacrifié, qui pensait sûrement sincèrement se battre pour sa patrie, alors
qu'il ne faisait que servir un plan d'enrichissement de quelques
compagnies industrielles et banquières.
Puis
on marche jusqu'au pont de l'Alma, avec, il faut quant même bien
l'avouer, une belle vue sur ces différents bâtiments qui
étalent à quel point la France est riche et ses dirigeants, du
passé ou d'aujourd'hui, complètement déconnectés de la réalité,
préférant construire et entretenir de jolis
machins plutôt que de s'occuper de leurs pauvres gens...
On
croise ensuite la routes des Invalides et de l'Assemblée Nationale.
Je n'avais jamais percuté que ces deux constructions étaient
adjacentes...je trouve l'association assez comique d'ailleurs...
Et
enfin... il est temps d'aller attraper mon train. Et là, en traversant
le pont de la Concorde, qu'est ce que j’aperçois au bord du quai
de Seine...TARA le
navire scientifique d'exploration TARA.
Croiser
un symbole d'aventure, d'exploration, de voyage aurait pu suffire à
me faire sourire, mais il y a mieux. TARA, j'avais croisé sa route
dans le port de Buenos-Aires, lors de mon premier grand voyage, il y
a 3 ans maintenant, ce premier voyage qui m'avait laissé un goût de "revenez-y" dans la tête : ENCORE !
Signe,
hasard heureux, toujours est-il que cela m'a fait bien rire, un clin
d’œil de plus de la vie. Une confirmation de plus, si besoin
l'avait été, d'être sur le bon chemin.
Une
journée d'aventure loin d'être terminée, puisque dans le TGV, j'ai
dû enfiler mon uniforme de pompier, et finir, à Lyon, pour faire face
à une grève soudaine (mais largement justifiée)
des contrôleurs SNCF.
J'aime
bien ce genre de journée...il y a comme une odeur de voyage. :)
A
bientôt !
Tara, c'est aussi le nom d'une divinité bouddhiste, qui assure protection dans sa version verte et longévité dans sa version blanche.
RépondreSupprimerTe voilà bien accompagné ! :)
En voila une surprise, merci ! Comme je l'ai appris il y'a peu : le hasard n'existe pas. :)
Supprimer