vendredi 20 décembre 2013

Mexique, Mexico : Mexicooooohooooo !

Hola amigos !

Ouais, nan, je me la joue Espagnol mais en réalité je galère comme un Russe avec mon espagnol. Oh, cela ne manque pas de me faire rigoler mais cela a de quoi être frustrant. Moi qui m'étais habitué à découvrir les pays visités en discutant avec ceux que je rencontrais... là c'est vachement plus compliqué !

Bref, après un départ de Los Angeles fort en émotions, me voici dans un bus qui devrait me faire franchir la frontière à hauteur de Tijuana pour ensuite me déposer dans la station de bus de cette dernière. 2 h plus tard, frontière : tous le monde descend. Je suis plus que troublé du dispositif de douane, il est complètement possible de passer la frontière sans aucun tampon... et à vrai dire c'est ce que je fais au début, pensant que cela allait arriver ensuite. Mais non... bienvenido Mexico ! Heuuu, il me manque un truc les copains.
Je retourne de l'autre côté du contrôle de sécurité en faisant coucou à la sécurité "il faut aller dans le bureau d'immigration, là-bas, dans le coin, caché dans l'ombre, ou y'a pas de panneau" (bon j'exagère un peu, c'était juste sous mon nez... mais on ne me dis jamais rien à moi aussi !)
Je galère à comprendre qu'il va me falloir sortir 50 USD pour avoir droit d'être un touriste et me trimbaler avec un papelard en plus de mon tampon.
Au final, après bien 30 minutes d'administratif à la con, me voilà sur le quai... sans mon bus. Mouarf, on va se marrer pendant ce voyage !

La suite sera tout de même plus calme puisqu'après avoir chopé un van taxi, je me fais finalement droper dans la station de bus de Tijuana. 40 minutes plus tard, j'étais dans mon bus qui me déposera ici, à Mexico City. 52 h de bus plus tard, bam m'y voilà ! J'en ai les yeux et la gorge qui piquent. La pollution y est terrible. C'est sûrement le premier choc. Ensuite, ensuite, eh bien tous mes souvenirs d'Argentine me reviennent. Les odeurs, les sons, les coutumes et même si je découvre beaucoup de différences, je ne me sens pas si perdu que cela.
Il est presque 21 h quand je sors de la gare où je viens d'acheter mon billet direct pour le lendemain, départ 18 h. Je reste sur les grandes rues à la recherche d'un hôtel et après quelques minutes de marche, le voici. Ma capacité à communiquer m'offre encore quelques rigolotes conversations, mais me voilà enfin affalé dans un vrai lit. La télé est allumée, j'ai le choix entre 5 chaînes pornos, un documentaire sur la reproduction des tortues et des chaînes d'informations zébrées... du coup, je choisis la douche... De tout façon, je peux profiter du porno via mes voisins de chambres... :D

Et me voilà de retour dans la station de bus à attendre mon bus, après quelques courses dans les rues bruyantes et grises de la ville, je m'y retrouve encore mieux de rester ici.
Il m'est difficile de vous décrire cette pollution, je sais, je fais que de le répéter, mais c'est littéralement un brouillard qui s'étend sur la ville. Je ne sais pas si c'est toujours pareil, mais avec la chaleur (30°... oui je sais :p), j'imagine que cela ne doit pas aider.

Encore entre 30 à 40 h de bus et je devrais enfin atteindre ma destination !

Ainsi comme vous pouvez le lire, tout se passe pour le mieux sur ce coin de la planète, hâte de retrouver mes parents... 8 mois... Aujourd'hui cela fait exactement 8 mois. Il s'en est passé des choses en 8 mois.

A bientôt !

jeudi 12 décembre 2013

Mill Valley : il était une fois un voyageur solitaire...

Sur la route 1, le long de la côte
Salut les copains ! Pas d’inquiétude, ici tout va bien ! A vrai dire, cela va même très très bien ! :) 

Que dire pour vous résumer mes presque deux derniers mois ?

Je vous ai donc quitté aux alentours de Fort Bragg, au nord de la Californie ou après plusieurs semaines en constante (bonne) compagnie, le besoin de voyager seul s’était fait ressentir à nouveau. L’objectif en ces temps-là (cela me paraît littéralement il y a très très longtemps !) était de rejoindre le Sud de la Californie en suivant la route 1, qui elle-même suit la côte ouest, puis de rejoindre le Texas.
Un autre visage de l'H 1
L'Highway 1 comme ils l'appellent, suit la côte de la Californie. Entre collines sèches, sapins et Redwoods centenaires, les falaises rocailleuses se jettent dans l'océan sous un ciel d'azur. L'asphalte défile entre mes différents lifts. Je prends mon temps, en appréciant ce voyage seul. Je m'arrêterai dans un camping, au fond d'un vallon, entre les Redwoods, pour aller randonner sur une petite montagne aux alentours. Je passe la nuit avec une bande de 3 vieux potes de 70 ans. Autour du feu, des générations discutent, une bûche crépite, des cultures partagent. Une chouette rencontre !
Le lendemain matin, je me fais récupérer par un couple néo-zélandais, Nic et Léonie, en voyage aux USA après 8 ans de vie à Londres, avant de rentrer dans leur pays natal.  La Nouvelle-Zélande, c'était prévu comme ma prochaine étape après l'Amérique du Sud, mais après avoir partagé trois jours de suite avec ce couple, complètement par hasard, ma décision était définitivement prise : j'irai en Nouvelle-Zélande avant de rentrer en France !
En randonnée sur les hauteurs de la côte,
au fond, Point Ryes

Nic et Léonie ! Merci !
Notre route se sépare aux portes de San Francisco où je prévois de passer une nuit dans l'hostel international, pour ensuite prendre un bateau pour Alcatraz. Finalement, les portes de l'hostel me seront fermées, "shut down" du gouvernement américain oblige. Pour ceux qui n'ont pas suivi, une bataille politique entre Démocrates et Républicains a abouti à un "Nan, je vote pas le budget, parce que t'es pas gentil, je te boude, na !". Résultat, deux semaines (environ) de blocage des institutions fédérales non vitales telles que les parc nationaux ou... les hostels tenus par le fédéral.


Bref, mes plans s'écroulent et après avoir trouvé un autre hostel en plein Chinatown (ce qui s'avéra finalement cool pour flâner dans les rues !), je reprends la route en prenant un bus pour sortir de l'agglomération.
Marina de San Francisco, en fond de Golden Bridge










Je pensais à ce moment-là que je ne reverrais pas San Francisco de si tôt... 

A la fin de cette journée, je  suis entre San Francisco et Santa Cruz, dans un spot vraiment pas cool pour l’auto-stop. Je me vois déjà galérer pendant 30 minutes au minimum... sinon finir par camper à proximité. Mais... mais cela ne fait pas 5 minutes que je suis planté à me morfondre et vlan, voilà que celle qui m’accompagne depuis lors, m’embarque !

Elle, elle s’appelle Crystal, masseuse et acupunctrice, travaillant à San Francisco et vivant dans la petite ville de Mill Valley, de l’autre côté du Golden Bridge, au pied du Mont Tamalpais.

Mais à l’heure où je fais sa rencontre, nous nous rendons tous les deux à Santa Cruz. Pour moi, l’idée était encore de me faire droper sur la plage et y passer la nuit comme les jours précédents, et elle, aller passer le week-end chez sa mère.
San Francisco style !
En route, nous croisons une ferme biologique de fraises, qui se la joue café, dégustation de pâtisseries à base des confitures maison, tout ça dans un pièce remplie d’antiquités qui donnent à cet endroit une atmosphère vraiment agréable (enfin pour moi...). Les photos nous font voyager des débuts de l’exploitation, au début du siècle dernier à aujourd’hui en passant par les années, qui semblent, d’or, durant les “sixties”.
Impossible pour Crystal de ne pas s’arrêter dans ce que je comprends être “son étape”. Goûtant à la spécialité, nos regards se posent sur la pile de jeux de sociétés aussi vieux que l’endroit, pour la plupart. “Tu connais Candyland ? ( = “Pays des bonbons”)
Et me voilà en train de jouer à un jeu de l’oie version US avec une inconnue rencontrée vingt minutes plus tôt... j’adore ce voyage ! Et en plus c’est moi ky gagne ! (Me permettant de découvrir qu’elle est aussi, sinon encore plus, mauvaise perdante que moi ! :P)

Candyland !!!!
Bref, après cette partie inattendue, c’est tout naturellement que je suis invité à partager le dîner avec elle et sa maman. Ah oui, je dois vous raconter cette anecdote rigolote ! Quand Crystal a décidé de me prendre en stop, tandis qu’elle faisait demi-tour, elle était au téléphone avec sa maman, je vous retranscris le dialogue qui s’est apparemment joué à ce moment-là :
  • Maman, je vais prendre un auto-stoppeur.
  • Non tu ne vas pas faire ça !
  • ‘Maaan, il a l’air super gentil !
  • Non Crystal ne fait pas ça !
  • Je t’aime, à plus, je te rappelle !
Le deuxième coup de téléphone, j’étais là pour rigoler à écouter la conversation :
  • Coucou c’est moi ! Dis, cela te dérange si on a un invité ce soir ?
  • Non, pas du tout, qui est-ce. Mélanie, Bakie ?
  • Beee...tu sais... l’auto-stoppeur que tu ne voulais pas que je prenne... :) Je t’aime tu sais !
Susan, la maman de Crystal,
 juste après notre rencontre. :)
Je dois dire que, sa mère, elle et moi rigolons encore du regard qu’elle me lança lorsque je fis mes premiers pas dans son appartement. Je crois que c’est la première fois que j’ai la sensation d’inspirer une terreur véritable. Je dois dire que cela a quelque chose de vraiment troublant.
Le premier salut est plus que tendu. Le premier, car après quelques minutes dans cette atmosphère vraiment particulière, j’ai l’idée de sortir la cuillère que j’avais sculptée dans les forêts de Redwoods en Californie du Nord. Lui offrant, je vois le soleil pénétrer à nouveau la pièce, rayonnant sur son visage tandis que son sourire, puis son “hug” (l’accolade américaine) décomplexé, me remplissent de joie. Ouf, la glace est brisée !

A ce stade, je suis encore le simple auto-stoppeur qui s’est arrêté pour la soirée, prendre un dinner et discuter un temps, avant d’aller poser mon camp sur la plage. Mais très vite, "l’amicalité" se crée, les verres de rhum se vident... et on finira par jouer aux vieux jeux de société que Crystal et sa maman n’ont pas sortis depuis des années !

Ouais... j’adore ce voyage !

Ah... la fin... comment cela se termine ? Et bien, finalement, après cette soirée, je suis tout de même sur cette plage... accompagné, délicieusement accompagné en vérité... :)



Quelques aperçus de mes deux mois.

Le Golden Bridge
En route pour le Mont Tamalpais !







La City
Halloween !
Depuis le sommet du Mont Tamalpais, au fond
San Francisco, au pied Mill Valley







Alcatraz depuis une des fameuses collines de la ville

Recette : feu de camp, cookie,
beurre de cacahuète, marshmallows grillés !




Sources d'eaux chaudes naturelles après 10 miles, ça le fait !
Pique-nique entre amis sous les Redwoods
Tout est relatif ! On vous l’a jamais dit ça ? Oh, j’en suis bien conscient, mais à chaque fois que j’expérimente cette relativité, je reste tout de même ébahi. Deux mois qui semblent être passés à toute vitesse, et qui, en même temps me donnent l’impression d'être des années tant les choses ont changé en si peu de temps, et de manière si profonde.

Il en faut peu pour être heureux :)
Et me voilà aujourd’hui avec un tout  nouveau plan de bataille. Oh, dans les grandes lignes, je vais toujours plus ou moins où c’était prévu : l’Amérique du Sud et très certainement, dans quelques mois, la Nouvelle-Zélande mais, dans les détails, tout a changé, ou plutôt, tout s'est précisé.
Car Crystal est maintenant de la partie ! Oui, le hasard n’existant toujours pas, il se trouve que mon arrivée coïncide avec son désir personnel de partir pour ces continents.
Comme une goutte d’eau qui fait déborder le vase, et l’eau qui met en branle toute la machine, les choses sont d'ores et déjà en marche.
Crystal, acupunctrice de métier, est membre de l’association Acupuncture without Border (Acupuncture sans frontière). Cette organisation mène deux projets en Equateur, où, comme par hasard, ils ont besoin de quelqu’un sur place pour les mener à bien.
Cette personne, c'est elle. De mon côté, je participerai à la partie logistique de l’opération. Même si tout reste encore un peu flou (nous attendons le retour de voyage de la personne en charge de ces projets), nous avons la certitude que nous allons y participer. Rendez-vous en mars, date à laquelle elle et moi nous retrouverons.

Car, entre temps, nous nous serons séparés. A vrai dire... dans moins d'une semaine.
En effet, avant de la rencontrer, j’avais planifié avec mes parents leur visite dans la région du Yucatan au Mexique. Région qui était sensée être plus ou moins sur ma route à cette date-là.

Le 16 décembre je commencerai donc mon voyage en pouce et bus (seulement au Mexique) pour rejoindre Cancun. Encore des milliers de km à avaler, mais avec l’excitation d’être dans un nouveau pays. Une nouvelle culture dont j’aperçois les influences en restant à San Francisco et qui m’attire toujours un peu plus à chaque nouvelle découverte.

Une nouvelle étape dans ce voyage, qui s'annonce bien plus long que prévu (même si cette possibilité m'avait déjà effleuré avant même de partir...), s'ouvrira ainsi avec le Mexique, et plus généralement l'Amérique Centrale et ensuite du Sud.
Le Mexique, je dois dire que j'y pense depuis un bout de temps. J'ai abordé ce pays principalement via les nombreux documentaires et lectures que j'ai pu regarder et lire a propos de tout son passé archéologique. Particulièrement passionné par cette période et lieu de l'histoire humaine, c'est avec une immense excitation que je vais enfin voir et expérimenter de mes propres yeux tout ce capital architectural et culturel !
Pouvoir le partager avec mon beau-père et ma mère a quelque chose de très spécial également.
Il y a 3 ans j'entreprenais avec la même équipe mon premier grand voyage, en Argentine. 1 mois et demi d'aventures qui m'aura donné l'eau à la bouche et qui, pour sûr, a contribué énormément à me mettre en confiance pour m'élancer dans un voyage tel que celui-là.
Ainsi, dans moins de deux semaines, c'est une sorte de remake, avec un Aurélien 2.0. Cela risque d'être intéressant !

Après ceci, mon aventure me mènera au Chiapas où j'ai d'ores et déjà des contacts sur place qui devraient me permettre d'intégrer le Centre d'Espagnol et de Langue Maya Rebelle Autonome Zapatiste. Le projet : y rester entre 1 mois et 1 mois et demi pour apprendre l'espagnol tout en aidant le mieux que je le peux la communauté qui m'accueillera.
Le système Zapatiste a attiré mon attention depuis le jour où j'ai commencé à réaliser combien notre système mondial était non durable, car bien trop corrompu et déréglé, dirigé par des valeurs qui ne peuvent que causer, au minimum souffrance, au pire anéantissement de l'humanité.
Et dans ce système oligarchique, les premiers à souffrir sont les minorités, les marginaux mais aussi les peuples premiers ou autochtones.

Or, dans ce Mexique complètement vérolé par ces grands lobbys internationaux, la cause "indigène" passe souvent à la trappe lorsque l'on parle de pétrole, de "ressources" forestières en Amazonie ou de toute autre chose avec quoi on pourrait faire de l'argent. Depuis, je dirais, une vingtaine d'années maintenant, les peuples autochtones ont commencé à se rebeller. D'abord individuellement, et puis, très vite, pour faire face à la puissance de leurs oppresseurs, collectivement, en se regroupant nationalement et même internationalement. Un bel exemple de combat, de résistance et de victoire est le cas des Kichwa de Sarayaku qui se sont battus contres les compagnies pétrolières Agip et CGC. Leur victoire permet de sauver, chaque jour, des hectares de forêt qui auraient été noyés sous les fuites de pétrole provenant des infrastructures non entretenues.

Et, bien sûr, un autre exemple de combat, est celui des Zapatistes. Résidant dans le sud du pays, dans l'état du Chiapas plus précisément, ces hommes et femmes, principalement autochtones (descendants directs de la civilisation maya), ont décidé de prendre les armes au début de l'année 1994 pour finalement faire entendre leurs droits. Je ne m'étendrai pas sur les divers événements qui ont ponctué l'histoire de ce mouvement, mais qui suffisent à eux seuls, à décrire le système de globalisation, en pleine expansion au Mexique. Pour ceux que cela intéresse, je vous recommande ce site www.espoirchiapas.blogspot.mx. C'est à travers cette association que je vais très certainement rejoindre la communauté, et leur site est l'un des plus clairs, concis et justes que j'ai pu découvrir autour des Zapatistes.

Toujours est-il qu'après diverses tentatives de négociations, les hommes et femmes du Chiapas se sont très vite rendus compte que le gouvernement n'avait aucune intention de négocier quoi que ce soit. La communauté s'est alors déclarée autonome et a commencé à créer un nouveau système économique, social, politique et militaire dans les zones qu'elle contrôlait. Réelle démocratie, contrôle politique et militaire, égalité et solidarité économique, soins gratuits, école "intelligente" qui vous ouvre l'esprit plutôt que de vous enfermer dans des dogmes... bref beaucoup de choses que j'aimerais un jour voir globalisées.

Le cas Zapatiste est particulièrement intéressant à découvrir car ils ont littéralement créé un nouveau système à partir de rien, envers et contre tous, avec presque rien du tout. Amateurs de David contre Goliath, vous êtes servis !
Ainsi, même si chaque environnement culturel et géographique va influer sur le caractère de la lutte et du système qui en naîtra, des "trucs et astuces" peuvent être appliqués à l'échelle mondiale... car quoi que certains disent, nous restons tous des êtres humains, avec les mêmes travers, les mêmes défauts... mais également les mêmes forces et qualités. :)

Je me rendrai donc dans cette communauté en tant qu'apprenant, volontaire. Humble, admiratif de ces êtres humains qui ont su se réunir pour mieux résister, réfléchir et construire quelque chose de nouveau. Y'a pas à dire... je suis impatient !

Après cette aventure excitante, direction l'Equateur donc, pour y rejoindre Crystal. Je ne sais pas encore trop comment je vais rejoindre le pays. J'aimerais beaucoup découvrir les autres pays d'Amérique Centrale et la Colombie mais je risque de manquer de temps. Tout va dépendre, en quelque sorte, du nombre de semaines que je passerai au Chiapas.
De plus, étant maintenant en Amérique du Sud, la question de la sécurité se fait encore bien plus présente. Tant que je reste dans les lieux touristiques tout devrait être OK, mais franchir la frontière entre la Colombie et l'Equateur est vraiment dangereux semble-t-il. Je ne sais pas encore si je vais tenter le coup... Il me reste la solution du bateau entre le Mexique et l'Equateur (ou peut-être depuis Panama)...

Bref, il me reste encore quelque détails à affiner, mais comme d'hab', je ne me fais pas trop de souci, les opportunités se présenteront en temps voulu. :)


De nous deux : à bientôt !

Je vous dis à très bientôt ! Et promis, je tente de faire cela plus rapidement la prochaine fois :)