jeudi 6 mars 2014

Santa Cruz, USA : Du Mexique aux USA vers l'Amérique du Sud

Tulum - Yucatan

Salut à tous !
En quête de nouveaux horizons - Lac Sanoma, Californie



L'heure d'un nouveau départ approche... alors que je ne vous ai même pas encore raconté le dernier retour... 
Quel mauvais blogueur je fais !

Dans quelques jours, Crystal et moi décollerons pour Quito, capitale de l'Equateur. Là-bas débutera notre aventure de 6 mois en Amérique du Sud et les Caraïbes. Nous partons le nez au vent, sans vraiment avoir prévu quelque chose de précis. 
L'important pour nous : vivre le moment présent !

Pour moi, après presque 4 mois "d'interruption" de mon périple premier (car cette aventure californienne est tout un voyage en soi !), les petits guillis d'excitation au fond de mon ventre se font à nouveau sentir !

L'inconnu, car c'est bien de cela dont il s'agit, se jeter corps et âme dans cet abîme sans fond qui nous effraie autant qu'il nous excite.
Se laisser aller aux aléas des rencontres et événements. Ne rien prévoir, donc ne rien subir, vivre, simplement.

Quelle route sera la vôtre ?
Je me rappelle de quelques réflexions au tout début de mon voyage. J'étais alors sur la plage de Tadoussac, le regard porté sur l'horizon, guettant une baleine. Après 15 jours de voyage en solitaire, déjà riche de formidables rencontres, j'embrassais enfin le plaisir de voyager seul, abandonnant ce besoin de partager mon aventure avec quelqu'un.
Ceci a duré quelque temps, puis pendant ma marche sur le SIA, ce désir est réapparu. Le plaisir des paysages, des efforts accomplis était fade, sans la même intensité. L'homme est un animal social, qui trouve satisfaction dans la coopération, le partage, et j'expérimentais, au jour le jour, ce que cela signifiait concrètement.

Ce désir de marcher à deux, de faire du pouce à deux, ne m'a jamais quitté ensuite. Jusqu'au jour où le chemin de Crystal a rencontré le mien. Après cette période nécessaire de transition, nous voilà sur la même route. Comment allons-nous vivre ce voyage à deux ? Comment vais-je le vivre ?

Je suis vraiment curieux de découvrir les nouvelles interactions que cela va engendrer. Voyager ensemble, à la mode backpacker, signifie souvent vivre 24h sur 24h ensemble. Or, tout le monde a besoin de son espace personnel, nous n'aurons parfois pas les mêmes envies, les mêmes besoins.
La suite de l'aventure dans les prochaines pages !
Outre le voyage en lui-même, ceci sera tout un voyage en soi-même !

Je suis pour autant confiant en notre capacité à communiquer sincèrement et sans attendre, sur les émotions qu'engendreront nos aventures journalières. 
La suite au prochain épisode donc !

Mais pour l'heure, place à l'aventure mexicaine !

Je vous laissais la dernière fois, au milieu de la ville hurlante et polluée de Mexico. Après une journée d'attente, 26 heures de plus de bus, je débarquais dans la chaleur humide de Cancun.

Cancun, pour bien des touristes, cela sonne comme paradis et soleil. Du sable fin, des cocotiers, des plages blanches à perte de vue baignées dans une eau chaude et turquoise.

Globalement, j'ai détesté !

Je vous dresse le tableau : vous arrivez, en bus, dans le centre de la ville. C'est bruyant, l'essence mal raffinée mêlée à des moteurs qui brûlent leurs fuites d'huile et vous piquent la gorge.

Puerto Morelos à 30 minutes de Cancun,
loin du béton et de la foule !
Deux zones hôtelières peuvent vous accueillir, et c'est là que tout va se jouer : le centre ville et la "zona hostelera", fine bande de terre entre une immense lagune et l'océan. Sur ce petit espace, l'homme n'a rien trouvé de mieux que de construire une muraille de béton hôtelière, avec golfs, piscines et supermarchés, tout ceci, à la sauce USA.
Une route longe le tout : depuis celle-ci, il est IMPOSSIBLE de voir l'océan, pas une fois ! C'est simplement déprimant voire carrément étouffant.

Après deux nuits en solitaire, je récupère finalement mes parents à l'aéroport ! Joyeuses retrouvailles après 8 mois de séparation, même si, merci la technologie, nous avons toujours réussi à rester en contact régulièrement.

Nous récupérons une voiture directement sur le parking de l'aéroport, et zou à l'hôtel ! Demain, l'aventure commence !

Pour mettre à profit les courtes 3 semaines de voyages que pouvait se permettre ma famille, nous avons eu recours à une agence de voyage, dite, "solidaire".  Pour résumer très rapidement, premièrement, une partie de votre argent est envoyé sous forme de don à des associations locales et également, en fonction de votre itinéraire, à la place de loger dans des hôtels qui vous coupent de la vie "réelle", vous êtes accueillis dans des communautés (pour notre cas, il s'agissait de communautés mayas) qui, à travers le tourisme font vivre leur village, en exploitant les sites archéologiques par exemple. 
Le but de ce genre de voyage est de vraiment contrôler où va votre argent, d'être au contact de la population locale en ayant la possibilité de discuter avec eux plus longtemps que "une chambre pour 3 personnes SVP".
L'expérience de l'agence permet de trouver le juste milieu pour les 3 semaines de voyage, entre le "il faut être, là, là-bas, et là avant 8 h du mat'" et le "je sais pas ce qu'on fait aujourd'hui."

Bref, même si j'étais un peu réticent à utiliser ce genre de système de vacances au début, c'est une autre façon de voyager que j'ai finalement apprécié et qui convenait bien à nos trois personnalités aux envies et besoins différents.

Le Mexique, qu'en dire quand on y a passé que trois petites semaines ? Sûrement qu'il est impossible de le résumer en quelques phrases, que, d'un territoire à l'autre, les changements de climat, de paysage, de façon de vivre sont si marqués que l'impression de déjà vu est quasi impossible.

Notre boucle allait nous mener des côtes du Yucatan,  ainsi que sa jungle, ses lagunes, pour rejoindre les plateaux haut perchés sur les majestueuses montagnes du Chiapas, pour aller ensuite frôler la frontière du Guatemala ensevelie sous une végétation luxuriante avant de terminer par la région du Quitaro avec ses eaux bouillonnantes et turquoises à l'ombre des cocotiers. Nous avions trois grands centres d'intérêt : les vieilles pierres qui sont, au sud du Mexique, principalement d'origine Maya, l'environnement naturel et ses richesses, et enfin les hommes qui habitent ces lieux.

Nous aurions dû nous amuser à compter le nombre de marches des pyramides et autres temples que nous avons gravies ...et descendues ! Oh, et lorsqu'on parle de marches, c'est minimum 30 cm et parfois presque le double... Autant vous dire qu'avoir des petites jambes rend le périple... disons... sportif ! Gare à vos genoux !
Chaque site que nous avons visité (une vingtaine, de toutes les tailles) avait son atmosphère propre. L'architecture des bâtiments y faisait beaucoup, l'état de restauration et de dégagement également. De l'environnement de la jungle luxuriante de Palenque aux eaux turquoise et cocotiers de Tulum, cela n'a rien à voir. Et pourtant il s'agit bien d'une même civilisation.

Ce qu'il a été intéressant de découvrir au fil des sites visités est l'évolution de la société Maya qui s'étale sur environ 3 500 ans. Leur migration géographique, les adaptations au climat des différents lieux, les diverses influences de cultures voisines...
Même si beaucoup reste encore à découvrir, les archéologues commencent à avoir un bon aperçu de ce qu'était leur vie, leur organisation politique, la vie des élites comme de monsieur-tout-le-monde.

Plus d'une fois, le parallèle entre leur société et la nôtre était facile à faire. Leur disparition est particulièrement riche d'enseignement. Bien qu'il ne s'agisse que de théories, il semble qu'une multitude de causes ont amené les Mayas à plier facilement sous le joug espagnol qui, finalement, n'était que la goutte de trop pour une société déjà sclérosée, loin de son âge d'or.
On retiendra par exemple, pour certains sites en particulier, une exploitation non durable de l'environnement (la forêt) qui amena à l'épuisement des moyens de subsistance, ou encore à une séparation si profonde entre l'élite et le bas peuple que celui-ci finit par franchir le seuil du "trop c'est trop" et causer sa perte. A titre d'exemple, si un haut dirigeant pouvait facilement vivre de 60 à 80 ans, le travailleur moyen dépassait rarement les 40 ans...
A l'arrivée des Espagnols, les quelques derniers sites qui n'avaient pas implosés en une multitude de petits villages éparpillés dans la jungle, comme au début de la civilisation Maya,  se menaient une guerre sans partage entre elles.

Se faire des alliés dans ces conditions était, en conséquence, pour les Espagnols, plus qu'aisé.
Car d'un côté ou de l'autre de l'océan, l'homme reste un homme. Les mêmes besoins, les mêmes comportements. Ainsi, il y a 3 500 ans ou encore aujourd'hui, d'un continent ou d'un autre nous chercherons toujours à survivre, et faire survivre ceux que nous considérons comme acteurs de notre propre survie. Et si cela doit passer par la disparition d'autres individus que nous avons catégorisé de "animal" "non-humain", nous ne souffrirons d'aucune culpabilité.

Heureusement pour nous, si cela est vrai dans un sens, cela est vrai également dans l'autre. C'est drôle ce que peut vous faire remarquer votre cerveau dans les milliards de stimuli qu'il enregistre chaque jour. Après 10 mois de voyage, j'ai VU, j'ai ENTENDU les enfants d'autres cultures, d'autres pays, dans d'autres langues, pleurer, sourire, courir, jouer TOUS de la même manière. Me donnant un exemple vivant de notre humanité commune.

Parlons des humains tiens ! Les Mexicains que nous avons rencontrés étaient fidèles à la description que nous avions pu entendre avant : souriants, joyeux, bienveillants. Quel plaisir de voir autant de sourires !
Michel se débrouillant plus que bien en espagnol, le dialogue était vraiment agréable, le partage permanent, l'apprentissage des deux côtés !

Comme ce jour où, après une nuit où j'ai été vraiment malade (probablement dû à l'eau ou à la nourriture) nous irons solliciter les connaissances du guérisseur du village. Nous partons visiter les alentours avec Pedro, artisan local qui nous guidera aux alentours de notre lieu d'hébergement ; 50 ans qu'il vit ici et jamais il n'a recouru aux services du guérisseur et de son apprenti. Ces deux sages soignent en utilisant principalement différentes concoctions à base de centaines de plantes différentes, de massages et enfin d'une forme d'acupuncture traditionnelle.
A des milliers de kilomètres de la Chine, les Mayas, directs descendants de peuplades venues d'Asie, auront amené avec eux cette tradition si impressionnante. Bien sûr, évolution et différences environnementales et culturelles obligent, la technique est quelque peu différente, et n'utilise pas le même vocabulaire, mais le principe reste le même : percer à des points précis pour "évacuer" le trop plein. Si, pour les Chinois, on parle de "Qi" (prononcer "tchi") avec les Mayas l'air le remplace. Ainsi, selon le guérisseur, les maladies sont causées, entre autres, par une mauvaise circulation de l'air à l'intérieur du corps, le principe étant donc de percer un trou pour évacuer la bulle d'air et rétablir la circulation des fluides.
Âme sensible, cela peut faire un peu tourner la tête. Si aujourd'hui les aiguilles d'acupuncture de la tradition chinoise traditionnelle sont si fines qu'on ne les sent quasiment pas, les Mayas ne jouent pas dans la même catégorie. A leur décharge, ils ne découvrirent le métal qu'à l'arrivée des Espagnols ; ainsi, ils ont fait avec ce qu'ils avaient de plus pointu et effilé à l'état naturel : une arrête de poisson... mais du genre gros calibre !


A notre arrivée, les deux guérisseurs, prévenus, nous attendent. Je suis le premier soigné : au programme, massage intestinal et potion "magique" aux plantes. Le goût ? Avez-vous déjà coupé de l'herbe humide, genre broyée ? Eh bien c'était un peu près cela, très amère mais terriblement efficace ! Pas d'acupuncture pour moi, pas nécessaire selon lui, et cela s’avérera vrai ensuite.
Mais la surprise ne s'arrête pas là, notre guide Pedro, tout autant intéressé par cet art ancestral que nous, se laissera soigner par acupuncture, cette fois contre un trop plein de stress.

Comme vous pourrez le voir sur la vidéo, à la différence de la tradition chinoise, l'aiguille ne sert qu'à percer un trou, et non pas comme une antenne de télécommunication de Qi qui reste plusieurs dizaines de minutes dans la peau du patient.
L'objectif est de pouvoir drainer l'air, à l'aide d'un bout de tissu, par la plaie. Vous entendrez à la fin la différence de son lorsque que le guérisseur "poque"  le bras de Pedro : cela sonne creux ! C'est que l'air a  pu sortir correctement qu'il nous dit !
Pedro, ce solide gaillard vacillera sous le coup. Cela arrive également avec la tradition chinoise. Le mouvement d'énergie peut être violent et faire  tourner la tête.


 L'art de guérir étant un don, on ne "paie" pas un guérisseur. Seulement, on lui donne quelque chose en reconnaissance, pour lui permettre de récolter plus de plantes ou ce dont il a besoin pour sa survie, et aider les suivants. Une sorte de sécurité sociale à la Maya vieille de plusieurs milliers d'années !

Après quelques minutes, notre fidèle guide, très impressionné par sa découverte, est de nouveau d'aplomb et nous repartons sur la route à la recherche de nouvelles découvertes.

On discutera longtemps avec lui, découvrant les problématiques des habitants de la région, que l'on peut extrapoler, souvent, pour une grande partie du pays.

La grande pauvreté monétaire qui règne, en particulier au Chiapas et en général dans la campagne, est un des principaux problèmes évidemment. Et les hommes tentent de survivre comme ils le peuvent. Une solution souvent choisie par les jeunes est, en plus de quitter le village natal pour la ville, de franchir la frontière vers les USA illégalement et aller s'ajouter aux déjà nombreux travailleurs de la côte Ouest.
C'était une observation qui vous saute au yeux de façon assez impressionnante. Sur la côte Est, en particulier dans les rues de Boston ou New York, la population afro-américaine est particulièrement présente, mais presque absente en Californie, remplacée par les Mexicains.
Toute une économie s'est développée autour de ces milliers d’hommes et femmes désespérés à trouver du travail. Il serait intéressant de connaître le pourcentage de restaurants qui n'emploient pas, de façon illégale, un Mexicain. La construction, le travail dans les champs ou encore l'entretien des jardins "parfaits" à l'américaine sont d'autres grands classiques.
Et si la pauvreté de ces travailleurs aux USA saute aux yeux, c'est l'inverse qui nous frappe une fois de l'autre côté de la frontière. A côté d'une maison qui tient debout plus par chance qu'autre chose, s'étale un château à colonnes, une grosse berline garée à l'entrée. "Made in USA" nous commente Pedro. L'argent produit aux USA est directement envoyé ici. Guère de différences donc à notre cas français.

Mais si l'argent venant des USA, produit d'un travail harassant mais illégal en tant que clandestin est l'un des choix favoris, le trafic, en général, et de drogue en particulier, fait pousser de flambantes maisons neuves tout aussi bien. Sclérosé par les économies souterraines et une corruption sans limites, l'avenir est parfois sombre dans la bouche de Pedro.

Néanmoins, lorsqu'on entend que de nombreuses aides sociales et financières sont allouées par le gouvernement actuel, aux foyers les plus pauvres, aux étudiants, l'espoir pointe le bout de son nez à nouveau.

Mais le chemin sera encore long pour ce pays, qui loin d'être indépendant, devra encore longtemps subir le joug des multinationales, souvent étatsuniennes.



Et c'est bien dommage, car quel pays ! Quel beauté !




Chichen-Itza

Ce que je vous propose pour découvrir notre périple c'est, peu de mots mais beaucoup de photos. Alors, ouvrez vos mirettes, vous allez en prendre plein les nouilles !


Ek Balam - Nos premières marches,
c'est l'échauffement !

Ek  Balam -  Les choses sérieuses commencent !


Chichen-Itza- La grande pyramide

Chichen-Itza - Toujours d'une grande beauté, le graphisme Maya a également énormément évolué au fil du temps et des influences


Chichen-Itza - Tentez d'imaginer ces gravures recouvertes de peintures : 
rouge, noir, bleu cyan. Quelle splendeur cela devait être !
Chichen-Itza


Valladolid - Une ville colorée !





Valladolid - Monastère : sont cocus ces moines !

Le henequen - Le Mexique était le principal exportateur de sisal, cette corde naturelle produite à partir de cette plante.

Hacienda dans le Yucatan- Manufacture de sisal... entre autres. Au centre, l'atelier principal
Grâce à cette machine, les hommes broient les fibres de l'agave avant de les faire sécher au soleil, pour enfin pouvoir les tresser.

Un cenote aux eaux...BAM !

Les fameuses tortillas ! Vraiment rapide à préparer grâce à cet machine. Vous trouverez ce genre de boulangerie à tous les coins de rues. 
Il n'est pas rare pour une famille d'acheter plusieurs kilos de tortillas par jour.

Pedro, artisan et guide local au sein de son commerce ! Merci !

Uxmal - 
Ouais parce que tous les hommes sont des obsédés !




Uxmal - L'imposante pyramide du site
en impose un max !

Uxmal - L'est pas content l'oiseau. 
Chose amusante, nous n'avons jamais vu de représentations animales ou humaines arborant un sourire. Des hypothèses ?

Uxmal - Si le style de Chichen-Itza (postérieur à Uxmal) propose des dessins réalistes, Uxmal joue plus dans la géométrie. Nous avons adoré !

Uxmal - Depuis les hauteurs du Vieux Palais.

Uxmal - Cha'Ak le Dieu de la pluie chez les Mayas, particulièrement important pour cette région aride du Yucatan. Représenté en général avec un nez en forme de trompe d'éléphant

Uxmal - L'escalier du Vieux Palais... 
C'est pas des marches pour des hobbits !


Uxmal - Bâtiment à l'usage inconnu, il n'en reste pas moins magnifique. Les espèces de pyramides trouées et crénelées (que l'on retrouve sur presque tous les édifices imposants) joueraient un rôle structural dans la construction, maintenant le jeu de force de la voûte en place.

Uxmal - Entrée du Grand Palais

Uxmal 

Uxmal

Uxmal 

Uxmal - Le Grand Palais
 Avec son ambiance, l'énergie que vous ressentez, ses bâtiments magnifiques dégagés de la jungle basse environnantes et malgré l'affluence de touristes non négligeable, ce site sera l'un de nos favoris. 

Un site de la Ruta Puuk


Campèche - Soir du nouvel an ! (25 degrés...on se baignera dans les eaux chaudes du golfe du Mexique à minuit !)


La jungle aura changé de couleur et de nature d'une région à l'autre. Entre les plaines arides sèches du Yucatan et le Chiapas humide, tout change !


Sur la route du Chiapas - A gauche, le café, à même le goudron, sèche au soleil. Hmmmm arôme pot d'échappement !


San Cristobal de las Casas - Une ruelle du centre ville


Région San Cristobal de las Casas - 
A l'entrée du Canyon de Sumidero : ce canyon a vu le jour lors de la construction d'un barrage en aval rendant les eaux de la rivière, autrefois tumultueuses, navigables.


Canyon de Sumidero - On nous observe...


Canyon de Sumidero - Singes araignées


Canyon de Sumidero - Cascade végétale formée à partir d'une petite source d'eau dégoulinante.


Une communauté au sein de la Forêt Lacandon - Y'a des associations qui sont tout de même cocasses, matez-moi ce Père Noël !


Forêt Lacandon - 
Singe araignée...ne me demandez pas pourquoi !


Forêt Lacandon - Aras en vue ! Voyez-vous le couple ?




Forêt Lacandon - Une forêt se tenait là jadis...
Forêt Lacandon - 
Tunnel végétal au sortir de notre hutte ! La classe !


Forêt Lacandon - Un dinosaure version jouet


Yaxchilan - Les Dalton :P


Yaxchilan - Le temple au sommet de la pyramide, vue de dos


Yaxchilan - Le temple vu de face. Le tombeau du dernier souverain est toujours sous les marches de cet escalier !


Yaxchilan - Au pied de la pyramide... 
Imaginez la taille de ce truc !
Bonampak
En position du Lotus, ce pauvre homme aux yeux jadis de jade s'est vu arraché ses joyaux par les pilleurs de tombes...
Bonampak - Pouhouuuuuuuuu ! (C'est le son que fait ce machin... ouais bon ben ça va hein !)


Bonampak - Une des nombreuses stèles du site


Bonampak - Les peintures, représentent un banquet 
ainsi qu'une parade rituelle.




Musée d'ambre de San Cristobal de Las Casas - On nous apprendra à déceler le faux du vrai ambre avec quelques astuces rapides à mettre en oeuvre !


Musée d'ambre de San Cristobal de Las Casas


Ecole Zapatiste - C'était au sein de cette école que j'avais planifié de passer le restant de mon trip au Mexique.


Oventic - L'un des principaux villages (caracol) Zapatiste. 
Se trouvent ici le siège du "Bon gouvernement" ainsi que l'école de langue Zapatiste.


Oventic - L'accueil peut paraître froid, mais les rebelles sont toujours sur leurs gardes. Interdiction de prendre quiconque en photo . Notre guide / garde nous suivra partout, masqué, répondant au compte-goutte à nos questions.


Oventic - Zapata.


OventicOù comment résumer, en quelques dessins, toute une philosophie.



Sur la route - Un lac


Palenque - La fameuse tour de Palenque !



Palenque
Le tombeau de la Reine rouge de Palenque 
(cf ce documentaire)










Palenque - Il était nécessaire de canaliser la force des ruisseaux environnants. Il préserve le site encore aujourd'hui !


Palenque - Consanguinité tel est le prix à payer pour ses élites qui feraient tout pour conserver le pouvoir entre les mains de leurs familles. Deux représentations montre ce fait : la main à 6 doigts et le souverain avec une jambe plus courte que l'autre.


Palenque - Ces trous représentent le Dieu Ik, dieu du vent... et devinez à quoi servent ces trous !?


Palenque


Palenque - A l'intérieur du Palais, le lit royal. A imaginer avec tonnes de peau de bêtes et autres jolis machins accrochés partout !





Palenque - De quoi faire des cauchemars !


Palenque - Visage vivant


Palenque - La jungle de Palenque à l'oeuvre






Palenque - Bouh !


Palenque - Rien ne lui résiste.


Musée de Palenque - Stèle


Musée de Palenque


Musée de Palenque - Masque de jade 
retrouvé dans le tombeau de la reine rouge.


Musée de Palenque


Musée de Palenque



Musée de Palenque
Calakmul - Un temple...
Calakmul - Les deux pyramides de Calakmul vous placent bien au-dessus de la forêt. 


Calakmul


Calakmul - Les singes araignées, derniers habitants des lieux




Calakmul - La vidéo a été prise d'ici


Calakmul - La jungle environnante
Iguanes, on les trouve partout dans le pays !
John et Bob qui se foutent sur la gueule pour Martine...
Forteresse de Bacalar - Bronzette time !
Beach house à TulumDepuis le balcon de notre hutte, la veille de mon anniversaire. ça pète !


Beach house à Tulum - Petit déjeuner... la vie est dure !


Tulum - Au pied des remparts du site archéologique
Malgré un décor magnifique, nous resterons sur notre faim. Beaucoup trop de touristes (vous le voyez sur la vidéo). 
Les couleurs surnaturelles ne suffisent pas pour insuffler le genre d'énergie et d'ambiance que vous pouvez ressentir à Uxmal ou Xakchilan. Dommage !

Tulum - Les iguanes sont partout sur les lieux, tels des gardiens d'un sanctuaire déchu.
Tulum
La ville antique est l'une des rares du monde maya 
à être tournée vers la mer
Tulum - Résidence royale



Cha'Ak : il peut parfois être pas jojo jojo !
Exemple d'une tombe d'un élite Maya


Gousse de cacao. Le cacao était sacré à l'époque Maya. Il était réservé à l'élite ou en don rituel. Avant l'introduction du sucre par les Espagnols, on le dégustais avec divers épices, en particulier du piment.


Izamal


Sur la route du Chiapas vers San Cristobal
Cela aurait des airs de chez nous parfois !


San Cristobal de las Casas -  Une des étroites ruelles pavées du centre ville


Canyon de Sumidero - Bronzette time !


Canyon de Sumidero - 
Ce lieu a inspiré le blason de l'Etat du Chiapas !


Canyon de Sumidero - Il y a des endroits comme ça où l'homme pourrit tout ! 


Forêt Lacandon - Nous étions hébergés au sein de cette communauté indigène. Leur principal objectif : la protection des aras rouges, véritable symbole d'une forêt en bonne santé. La forêt, menacée de disparition à mesure que les hommes brûlent les terres pour les transformer en culture


Forêt Lacandon - Un pic comme chez nous !


Forêt Lacandon - 
A 10 m en-dessous d'eux, une rencontre splendide !


Forêt Lacandon - La nature dresse ses défenses !


Forêt Lacandon


Yaxchilan - La réserve archéologique est accessible uniquement par bateau ou avion. A tribord, le Guatemala !


Yaxchilan - Les trônes de Monsieur et Madame les rois


Yaxchilan - Matteo notre guide, s'apprête à descendre la grande pyramide pour rejoindre la place principale. Le site étant immense et pas forcément une priorité, la pyramide n'a jamais été entièrement dégagée.


Yaxchilan


Bonampak - Ce site est principalement connu pour ces magnifiques gravures et  peintures murales très bien conservées qui ornent trois pièces d'un des temples principaux. Ce mec a juste l'air d'être vivant !


Bonampak - Je n'ai fait aucune retouche, les couleurs sont naturelles et d'époque ! 
Imaginez-les encore plus resplendissantes et à l'intérieur de tous les bâtiments des cités Mayas !
Bonampak
On aurait presque l'impression de les voir bouger


Bonampak -  Les élites qui s'en mettent plein le bide...


San Cristobal de Las Casas - Sur les hauteurs


Musée d'ambre de San Cristobal de Las Casas


Musée d'ambre de San Cristobal de Las Casas


Montagne du Chiapas (Nord de San Cristobal) - C'est là qu'est né le mouvement zapatiste et perdure encore, à moins d'une heure de San Cristobal de Las Casas


Oventic - Les bâtiments du village.


Oventic


Oventic - Siège du "Bon Gouvernement".


Oventic - Bureau des Femmes pour la dignité.






Sur la route - Aouch !


Palenque - La tour lors de sa redécouverte


Palenque - A gauche le tombeau, à droite le palais et sa tour.




Musée de Palenque - Maquette du Palais


Palenque - Le palais avant restauration
Palenque - Après la restauration


Palenque - Les voûtes du palais sont les plus larges de toute l'époque Maya. Notez que ceux-ci ne pratiquaient pas l'arc boutant.


Palenque 


Palenque


Palenque - La ville se situe au pied de la montagne, là où commence une grande plaine fertile.


Palenque - Notez la jambe plus courte que l'autre !


Palenque - La nature reprend ses droits là où l'homme n'entretient pas ce qui a été dégagé.


Palenque - Un chiotte, mais royal, s'il-vous-plaît !


Palenque - La jungle luxuriante donne un charme certain à ce site archéologique !


Palenque - 
Les sources, canalisées plus haut, se déchaînent maintenant
Palenque - La plaine aux portes de la cité.


Musée de Palenque - Ces porte-encens étaient souvent placés dans l'autel des temples


Musée de Palenque



Calakmul - une des deux grandes pyramides
Calakmul - Sommet de la plus grosse des pyramides
Calakmul - Voici à quoi ressemblait la pyramide lors de l'abandon de la cité
Calakmul - Un palais...



Calakmul - Et en courant s'il-vous-plaît !


Calakmul - Sculpture naturelle !


Calakmul - !!!!!!!!


Calakmul


ChetumalQuintana Roo
Forteresse de Bacalar
Beach house à Tulum


Plage de Tulum - Lieu de reproduction de tortues marines (on pouvait encore voir les traces)


Tulum - 35 degrés, un 13 janvier...


Tulum
Tulum - Le temple principal de la cité



Eh bien voilà ! Trois semaines résumées rapidement. Nous avons réellement apprécié ce voyage tout en douceur, où nous avons expérimenté le juste milieu entre relaxation, long périple en voiture et découverte d'un monde complètement différent. Mais toutes bonnes choses ayant une fin, le jour de mon anniversaire, le 14 Janvier, mes parents sauteront dans l'avion les ramenant en France. Je ne les reverrai pas avant 8 nouveaux mois !


Et le même jour, je sautais moi aussi dans un avion, mais lui, en direction de San Francisco !


Back to SanFrancisco !

Le Golden Gate Bridge, pour la dernière fois !

The Rainbow Tunnel !
Oui je sais, pour ceux qui ont suivi un peu mes plans (oui, on est d'accord, ce n'est pas facile, moi-même je suis un peu paumé parfois hihi), j'avais planifié de rejoindre l'école Zapatiste pour apprendre l'espagnol après le départ de mes parents et d'y rester deux mois, avant de rejoindre Crystal directement en Equateur. Mais le désir de la revoir a été plus fort et, au soir de mon anniversaire, nous étions ensemble à nouveau !


San Francisco - Du haut de l'observatoire, on peut apercevoir
le haut du Golden Gate Bridge, marquant l'entrée de la Baie.
Ainsi, nous avions deux mois devant nous avant notre départ pour l'Amérique du Sud. Et ces deux mois allaient être bien occupés ! Afin de sauvegarder le plus d'argent possible, nous nous sommes débarrassés de notre appartement à Mill Valley qui coûtait un bras et trois jambes pour "couch-surfer" le reste du temps.
Du coup, nous avons passé nos jours entre un appartement et un autre. Chez des amis, chez des inconnus au cœur grand comme ça, chez la mère de Crystal à Santa Cruz. Cela nous aura mené aux quatre coins de la Baie de San Francisco, parfois à presque deux heures de route de la ville. Bref, peu de temps pour relaxer.
De mon côté, histoire de faire un peu d'argent pour le voyage qui nous attendait, j'ai offert mes services de Français à ceux voulant apprendre notre langue si difficile ! Une chouette expérience !

En remerciement de l'hébergement, la découverte des traditions
 françaises culinaires est un parfait cadeau !
"Quoi ?! De la crème fraîche sur une pizza ? Des pommes de terre ?!"
Et nous y voilà ! A quelques jours du départ. Crystal a cessé de travailler, nous avons quitté pour de bon San Francisco, restant à Santa Cruz avec sa maman les derniers jours. Les émotions sont fortes, j'ai l'impression de revivre mon départ, il y a 10 mois de cela... bordel 10 mois !

Il y a de fortes chances que, vivant des aventures un peu plus excitantes que notre conduite à travers les bouchons de San Francisco, j'aurai plus de motivation à vous donner des nouvelles une fois au Sud.

Je sais que vous êtes nombreux à me suivre, ou tout du moins à vous soucier de moi. Pour cela, je vous remercie chaleureusement, cette sensation que procure le partage, ou tout simplement de se savoir soutenu est indescriptible mais tellement essentiel pour moi. Merci à tous ! Merci énormément !

Visa de 6 mois pour
 la France dans la poche !
Après l'Amérique du Sud ? La France ! Oui, le voyage se terminera le 9 septembre sur l'île de San Martin dans les Caraïbes, où après avoir fêter l'anniversaire de Crystal sous les cocotiers, nous nous envolerons respectivement, moi pour Nice, elle pour 1 mois à San Francisco avant de me rejoindre en compagnie de sa maman, le 4 octobre.



La suite ? Et bien on verra une fois ensemble en France, mais a priori nous devrions rester sur place... quelque temps... Non parce que, rester au même endroit... quel ennui ! New Zealand nous voilà ! :P


Le voyage continue, et ON adore ça !