vendredi 6 septembre 2013

Jour 68 - Chestertown, Delaware, US

Yeeep ! C'est à nouveau moi !

La dernière fois j'étais obligé de vous quitter à cause de la fermeture de la bibliothèque, écrivant que je ne reverrais plus Kevin, mon bienfaiteur du moment. Finalement, alors qu'il m'avait quitté il y a plus d'une heure de cela, je recroise son chemin juste en sortant du bâtiment.
- Cela te dit que je te sorte de la ville, cela sera plus pratique pour faire du pouce !

Comment refuser ?!

Mais après encore 30 minutes de route, il me dépose un peu plus loin que prévu, pile sur la bonne route... sans avoir pu s'empêcher de me payer encore un peu de nourriture, de  me communiquer sa joie de vivre et sa gentillesse naturelle. Mais cette fois-ci, nos chemins se séparaient pour de bon.

Comme je l'écrivais, mon prochain objectif étais la région de Lancaster, communément appelée "Dutch Country", terre d'asile de cette secte allemande, les Amish, venus trouver la sécurité et l'ouverture d'esprit du nouveau monde. Dutch à ne pas confondre avec les Hollandais que l'on nomme de la même façon en anglais n'est donc que la transcription de la prononciation anglaise du mot "Deutsch" ou Allemand... en allemand.

L'idée était de trouver une ferme amish qui voudrait bien m'accueillir pour quelques jours et ainsi me permettre de découvrir comment ils vivent.
Je n'atteindrais pas la Country le premier jour et après avoir couché à proximité d'un petit village, je reprends la route un jour après avoir quitté Kevin et Cape May.
Je craignais d'avoir devant moi un long périple, non pas en distance, mais vu le nombre de routes différentes que j'allais devoir emprunter cela m'obligerait à avancer par petites rides. J'ai presque honte d'avoir pu douter de la bonne étoile qui suit mon voyage depuis son début.

Première personne, un surfeur de Philadelphie qui rentre chez lui : 1 h 30 plus tard, il me dépose là où les choses devraient se compliquer. Je quitte les grosses autoroutes pour m’emmêler dans un labyrinthe de routes aux tailles diverses et variées. La suite va être longue... ou pas.
D'une, je n'ai pas dû attendre plus de 5 minutes pour trouver mon prochain conducteur, et de deux, il s'en va à Lancaster ! J'adore ce voyage !
Et le pire, c'est qu'il y a un trois ! Il a grandi dans cette région et la connait comme sa poche. Et comme je l'ai déjà dit souvent, nous voilà partis à travers les petites routes de cette région plutôt plate, où entre deux champs de soja ou de maïs, se détachent des fermes tous les 5 miles, à chaque fois, composées de plusieurs bâtiments, au minimum deux ou trois granges et souvent deux silos a grains, sans compter les corps d'habitation. Je verrai très vite que les granges aperçues au loin sont avant tout des séchoirs à tabac coupé durant ces 3 dernières semaines. Ainsi, je comprends très vite que l'économie des agriculteurs du coin repose essentiellement sur la culture du maïs, du soja et du tabac. Ajouter à cela quelques éleveurs de vaches à lait, un peu de citrouilles à droite à gauche, et vous avez globalement le fond du tableau.

Mon guide touristique personnel, non seulement heureux de me faire découvrir sa région, se donne la mission de m'aider à trouver la ferme que je recherche. Avant cela, impossible selon lui, de ne pas s'arrêter dans ce "dinner", sorte de juste milieu entre un fast-food et un restaurant. La rapidité et le choix du fast-food, avec la qualité d'un restaurant moyen. Tout pour plaire !
J'y dégusterai le "Phili-cheese steak", spécialité du coin bien à mon goût, et pas la peine de préciser que je n'aurai même pas la possibilité de vouloir payer ma note.
Cette grosse assiette engloutie (pour un affamé comme moi, les ENORMES portions américaines, qui sont juste la norme, me donnent à chaque fois le sourire !), nous nous rendons dans une première ferme amish.
Un homme à la longue barbe blanche, sans moustache, des cheveux mi-longs plaqués sur son crâne, une chemise blanche plongée dans un pantalon à salopette noire retroussée sur ses pieds nus nous accueille.
Il n'a pas besoin d'aide personnellement, mais nous conseille d'aller frapper à la porte d'un "English Farmer" (ou "agriculteur anglais", les Amish appellent tous ceux qui ne sont pas Amish des "anglais"), qui sera sûrement ouvert à quelqu'un comme moi. Il ajoute que nous sommes  dimanche, jour sacré pour ces catholiques ultra-pratiquants : cela était le pire jour pour aborder des Amish. Zut !

On ne perd pas espoir et après quelques ratés, nous finissons pas trouver cet agriculteur que tous les Amish croisés sur notre route semblaient connaître.
Dick et Kareen nous accueillent, et après quelques minutes à expliquer ma situation, me voilà embauché !
Mon bienfaiteur en voiture me quitte, après m'avoir consacré au minimum 2 h, entre les détours touristiques et l'aide dans ma recherche. J'adore ce voyage !

Dick est un agriculteur classique : tabac, maïs, soja, citrouille, avec toutes les machines modernes de notre époque. Rien de très "old style" comme j'espérais découvrir en venant ici. Au début, je suis un peu déçu, mais c'était mieux que rien. Je savais que je ne trouverais aucune porte amish ouverte ce jour-ci, et je nourrissais le doux espoir qu'en restant dans le coin quelque temps, j'aurais l'occasion de découvrir les Amish, au moins superficiellement... encore une fois, tout fût bien supérieur à ce que j'avais espéré !

Depuis mon "nid", dans la grange
Dick a cela de particulier qu'il est l'un des rares "English Farmer" à entretenir de proches relations avec ses voisins Amish. Leur rendant des services réguliers, prêtant ses machines, son pick-up par exemple. Il possède également un van qui sert à transporter les Amish ayant besoin d'une course. Son conducteur ? Un bonhomme qui débarqua un jour devant sa porte, un peu comme moi, cherchant un taff et un abri, pour quelques semaines, le temps de retrouver un travail... c'était il y a 3 ans maintenant. Mike, c'est son nom, habite toujours dans une petite partie de la grange de Dick et est devenu le taxi officiel pour tous les Amish du coin, et cela le tient occupé de tôt le matin jusque tard le soir. Trop vieux pour retrouver un travail dans cette Amérique au marché du travail impitoyable, Dick est un peu son sauveur. Pas étonnant donc, si ce dernier m'a ouvert ses portes, de sa grange en fait, naturellement.
Oui, sa grange, car les chambres de ses enfants, maintenant partis depuis longtemps, ressemblent aujourd'hui à la caverne d'Ali Baba et sont inhabitables. Je saisis donc l'occasion pour réaliser ce rêve, cliché de vagabond : dormir "sur la paille" !
A 3 m au-dessus du sol, j'aménage mon nid qui m'accueillera les trois prochains jours, au sommet de ces bottes de paille.

Au réveil le lendemain, le programme est déjà  bien fourni : au matin, nous allons accrocher les derniers plants de tabac coupés récemment dans la grange, et durant l'après-midi nous irons ramasser dix grosses caisses de citrouilles. Les premières de l'année !
Les feuilles de tabac, longues d'au moins 1 m, poussent autour d'un seul pied très dense et résistant d'une dizaine de diamètre, un peu moins peut-être. Il se coupe le plus bas possible, et on y pratique un trou tout en bas, par lequel on l'enfile sur une baguette de bois d'1,50 m. 8 plants de tabac sont ainsi accrochés sur ces bouts de bois, la tête en bas, et entreposés pendant la récolte sur de longues charrettes tirées par des tracteurs. C'est ainsi que je les découvre, à l'entrée de la grange. Le travail qui nous attend maintenant consiste à entreposer les plants de tabac toujours sur leurs baguettes, sur les trois étages de la grange. Ces dernières reposeront entres deux grandes poutres en bois, où les hommes jouent les équilibristes, recevant les baguettes du bonhomme en-dessous de lui, et ainsi de suite. A part les tracteurs, rien n'a changé depuis longtemps ! 
Tout ira bien plus vite que prévu lorsque nous verrons arriver, les uns après les autres, plusieurs personnes, dont un Amish, venu aider dans cette entreprise, que tout agriculteur sait longue et fatigante. Finalement, au lieu d'une matinée de travail, tout sera plié en 2 h, et le plaisir du travail accompli grâce à l'entraide traditionnelle, naturelle, de cette communauté de travailleurs de la terre fait plaisir à voir.

Il fait chaud en cette fin de matinée quand nous nous lançons au milieu du champ de citrouille. Souffrant d'un haut taux d'humidité, tout le monde sue a grosses gouttes. Le principe de cette récolte est assez simple. Un tracteur tire une charrette où nous avons disposé 5 grosses boîtes en carton reposant sur des palettes. Deux personnes se tiennent debout, ayant pour rôle de recevoir les citrouilles fraîchement cueillies par deux hommes respectueusement placés de chaque côté du tracteur, un gros sécateur dans la main. Une citrouille, ce n'est pas vraiment lourd, et elles passent de main en main après un petit envol de quelques mètres. Souvent, les "sécateurs" sont trop loin pour faire passer directement leurs récolte au chariot et c'est là qu'intervient votre conteur en courant auprès d'eux pour faire le relais et gagner du temps.
En short, nos jambes seront meurtries par les milliers de petites aiguilles que les plants de citrouilles portent sur eux, mais notre objectif est accompli !

Le jour suivant, on n'aura pas spécialement besoin de moi, Dick et son fils (celui qui se prépare à prendre la relève) étant occupé dans leurs tracteurs respectifs. Je m'occuperai alors du jardin avec Kareen.
Et enfin, le dernier jour, notre journée sera occupée par une récolte de maïs un peu particulière. Ayant récemment cassé leur moissonneuse-batteuse, ils possèdent maintenant un matériel qui, au lieu de récolter par le devant du tracteur, le fait sur le côté. Cela nécessite donc une certaine place. Le hic est que leur champ est accolé à celui des citrouilles. La solution : les Amish !
En effet, ces derniers utilisent une machine vieille de plus de 70 ans, tractée par un cheval, et qui s'enfonce entre les rangs de maïs. Dick utilisera le savoir-faire d'un de ces derniers ainsi que leur matériel pour ouvrir un passage dans le champ avant de finir le travail avec les machines habituelles.

Ceci est un parfait exemple de la nature des liens qui unissent Dick à cette communauté amish particulièrement présente dans cette petite région. 50% des fermes de la région sont amish, tout le tourisme y est consacré, et de nombreux ateliers de meubles dans le pure style amish finissent de compléter l'économie du secteur. Grâce à Dick et sa longue et cordiale expérience avec cette communauté, et les différentes rencontres que je ferai en sa compagnie durant ces trois jours, je crois avoir atteint un degré de compréhension que je désirais.
Forcément, comme je pouvais m'y attendre, tout est bien plus complexe qu'au premier abord.
Comme je l'écrivais plus haut, les Amish sont une secte catholique pour qui la religion est le centre de leur vie. Persécutés en Allemagne, ils sont venus se réfugier ici. Ils parlent, pour la plupart, allemand entre eux et nombre de leurs traditions se rapportent à une vie allemande.
Et si on peut dire, sans se tromper, que tous ont conservé cette tradition orale, la généralité s'arrête à peu près là. Car on ne peut pas parler d'Amish, mais des Amish.
Quand on pense à eux, on imagine tout de suite des bonshommes déguisés à la mode d'il y a 150 ans, vivant sans électricité, sans eau courante, se baladant en "buggys", ces charrettes couvertes (quoi que pas toutes), utilisant seulement de vieilles machines agricoles, bref, rejetant toute forme de modernité. Encore une fois, la réalité est plus complexe et, à vrai dire, le premier Amish que je vis conduisait effectivement sa charrette d'une main, mais tenait son portable de l'autre, écrivant un SMS.

On peut globalement schématiser trois branches au sein de cette communauté :
- les Amish traditionnels, où toute machinerie moderne est effectivement rejetée, très refermés sur leur communauté. Ils suivent les règles d'habillement à la lettre : chemise blanche, pantalon noir, chapeau de paille pour les hommes, robe monochrome et d'une pièce pour les femmes.
- des "entre-deux", où certains aspects de notre monde moderne ont réussi à trouver leur chemin. Les portables par exemple, ont été "autorisés" pour faciliter la vie de ces vendeurs ou agriculteurs. Mais, d'un autre côté, ils n'utiliseront pas de voitures à moteur. Ni, en général de tracteurs. Ou alors, ils utiliseront un tracteur, mais remplaceront les pneus par des roues uniquement métalliques et tracteront ces vieilles moissonneuses datant du début du siècle précédent. Leur habillement reflétera également cette ouverture, même s'ils en resteront au classique chemise / salopette / robe d'une pièce, de la couleur venant égayer le tout. Cela reste sobre, mais du bleu, du vert, du violet parsèment maintenant les champs.
- et enfin, vous croiserez des Amish complètement ouverts sur le monde, conduisant des voitures, par exemple. Quelques traditions restent présentes, comme le port de la barbe sans moustache à partir du moment où vous vous mariez (ce qui me vaudra d'ailleurs l'amusante question "es-tu marié ?" par l'un d'entre eux !)

Oui, en gros voilà ce que j'ai pu effleurer du regard, en trois jours, dans ce coin de pays.
Depuis ma paillasse (au premier sens du terme), alors que la nuit était déjà tombée, je m'endormais souvent avec ce cliquetis reposant des sabots des chevaux tractant des buggys. En fermant les yeux, il m'était très facile de remonter le temps.

Kareen, moi et Dick...et l'un de leurs chiens
Et puis vient le temps de repartir. Depuis deux jours déjà, je souffrais d'une légère fièvre, plus désagréable qu'incapacitante. Mais tant pis, je croisais les doigts pour que la route en pouce se passe sans trop de problème, car je ne me sentais pas très vaillant face à une journée de galère.
Après une photo souvenir avec mes hôtes, quelques dollars supplémentaires en poche, me revoilà sur la route. Apres 1 h d'attente, au pied d'une station essence je me décourage, et décide de prendre une pause dans le magasin de la station. J'en profite pour demander confirmation de ma direction.
Hmm, c'est bien ce que je craignais : je faisais du pouce dans le mauvais sens !
Même sans panneau, le dieu du pouce a fini par me le faire comprendre. Et, cette fois-ci, du bon côté, je n'eus pas à attendre plus de 5 minutes ! Il n'y a pas de hasard que je vous dis !

De ride en ride, je me fais récupérer par un vieux bourlingueur qui s'en revient juste de ses 24 jours de mer le long de la côte d'Alaska à bord d'un porte-container ravitaillant les villes isolées du coin. Il habite la prochaine ville sur mon trajet, à 30 minutes de là. Entre temps, nous aurons le temps de bien discuter. Ce passé qui le lie à mon présent l'incite à me filer un coup de main. N'ayant rien à faire  cet après-midi, il me conduira 1 h 30 plus tard, à la ville que j'avais repérée comme étape : Chestertown, Delaware.
(petite parenthèse : vous lirez et entendrez un Américain, lorsqu'il parle d'une ville, ajouter l'Etat dont elle dépend. Ceci est quasi obligatoire car on se rend compte que le même nom de ville est utilisé plusieurs fois dans différents Etats. Parfois même au sein d'un même Etat !)

Dans le port de Chestertown
Le Saltana, réplique parfaite d'un bateau du XVIIIe s
Je me trouve ainsi de plus en plus proche du cœur historique originel des Etats-Unis. Le Delaware, le Maryland, la Virginie (mon prochain Etat au sud), sont ces Etats où les "pères fondateurs" des Etats-Unis ont fait rouler les tambours et cracher les fusils pour arracher une indépendance sanglante aux Anglais. Chestertowm, alors encore en pleine guerre, reçut, par exemple, la visite de Washington. La ville est ravissante, elle respire l'ancien, ses bâtisses construites en bois dans le pure style victorien ou encore en briques dans un style plus anglais, rendent ses rues particulièrement agréables. Le port l'est tout autant. C'est là où je compte passer ma nuit avant de continuer ma route le lendemain. 
Art de rue : un discours fameux, 
une perruque, un balcon
Ouvert à tous !

Une espèce de grosse passerelle d'observation, sur pilotis, au bord de l'eau, abrité par un toit mais ouvert aux quatre vents, un peu à l'écart du port et ainsi de la population "nocturne", constituera un parfait abri pour la nuit, terrassé par la fièvre qui ne m'aura pas quitté de la journée (je n'aime pas prendre de médicaments, les réservant en général pour la dernière minute, avec l'idée que les utiliser trop fréquemment réduit leurs effets par habitude de l'organisme).

Les derniers rayons de lumière sont déjà loin, je suis plongé dans ma lecture du soir, quand un homme m'interpelle. Dans la pénombre, je m'attends à voir pointer le badge d'un policier, mais il n'en est rien. A la place, des cookies et une baguette... pour moi !
Il se nomme Michael, et travaille comme pâtissier à la boulangerie de la ville. Il était passé plus tôt dans la soirée, sans que nos regards se croisent, et avait décidé, sur le chemin de sa maison, de revenir, rien que pour moi, avec ses présents. J'adore ce voyage !

Michael qui m'explique comment cuisiner
 des croissants et pains au chocolat... un comble !
 
Etre témoin, mieux, vivre ce genre d'attentions, reste pour moi toujours quelque chose d'extraordinaire. Motivée par une sincère gentillesse bienveillante, une rencontre voit le jour, et tout devient rapidement naturel. Deux heures de discussions plus tard, mon programme pour la journée suivante est tout tracé : j'ai rendez-vous dans la boulangerie ou il travaille pour venir tester les croissants tout frais du matin et donner mon avis de Français. Pour que vous compreniez bien le tableau, une boulangerie aux USA, et même au Québec, est quelque chose de rare, de la quasi haute gastronomie. Une excentricité que les gens regardent d'un drôle d’œil avant d'être conquis par nos spécialités bien françaises !  

Autant dire que c'est avec un regard plein d’appréhension que Michael, pâtissier donc, et Doug, le boulanger, me regardent déguster leurs pains au chocolat et baguettes. Cela m'amuse et fait durer le suspens... jusqu'à leur confirmer le sourire aux lèvres, que tout ceci est digne des meilleures boulangeries de ma patrie, et que j'ai eu l'occasion d'en manger des bien pires !
French approved, comme ils disent ! Et en matière de croissants et de baguettes, cela a son importance !
Bien plus encore que de me réjouir à retrouver un de ces goûts de mon pays, Michael m'ouvre les portes de son appartement pour autant de jours qu'il me plaira. Je vais rester donc là au moins une nuit supplémentaire, un concert est organisé ce soir dans les locaux de la boulangerie (oui parce qu'ils font café aussi en même temps), autant en profiter !

Bref, comme d'habitude, je reçois et découvre toujours bien plus que je ne l'imagine au début. Rencontrant toujours de formidables bonshommes qui, bien avant d'être Canadiens, Québécois, Américains sont des êtres humains, aurai-je envie de dire, planétaires, qu'aucune frontière, préjugés et autres généralités débiles ne peuvent empêcher de se lier les uns aux autres.

Prochaine étape de ce voyage toujours aussi formidable, Williamsburg, Virginie. Village entièrement reconstitué et habité comme au XVIIIe siècle. Une parfaite façon, selon tous ceux avec qui j'ai pu discuter, de se faire une idée de ce qu'était la vie aux premières heures des Etats-Unis.

A bientôt, je reviendrai peut-être demain ici, histoire de rajouter des photos.
Portez vous bien !

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