vendredi 5 juillet 2013

Jour 8 - 230 km : Mont Saint Pierre

Salut les copains !


Sur la plage, entre Petite et Grande Vallée
Depuis Petite Vallée, il ne s'est pas passé grand chose. M'enfin, j'eus droit à de belles rencontres !
La première, sur la plage entre Petite et Grande Vallée, avec Claude André, à qui je demandais une estimation de mon temps d'arrivée, qui se révéla être en fin de compte, journaliste au journal Metro de Montréal... j'eus droit à une session interview improvisée via Iphone  ! Qui sait, j'en aurai peut-être des nouvelles un de ces jours !
Passer dans la presse au sujet de cette aventure ne me pose pas vraiment de problème, même si, c'est sûr que de causer de tout ça publiquement me mettrait un peu plus la pression qu'actuel-lement. On verra ce que cela donne, mais peut être plus tard, quand je me sentirai avec un peu plus de légitimité à dire "Je marche sur le SIA", j'envisa-gerai cette possibilité plus sérieusement. Mine de rien, j'ai comme une dette envers le magasine Carnets d'Aventures, ou je trouvai l'idée de ce voyage.

Le seul point de vue depuis la route : Grande Vallée
Passé Claude, et les 8 km de plage de cailloux, j'eus droit a 10 km de route, en plein soleil, par 30 degrés... pas très plaisant, d'autant que la route n'offrait aucun beau point de vue. Avant de m'élancer, juste en sortant de Grande Vallée, j'eus droit à ces petites attentions de l'inconnu : quémandant de l'eau, je me retrouve avec ma gourde remplie de glaçons. Autant vous dire que j'ai béni plus tard ce geste, alors que j'étais sur l'asphalte !



Après ces kilomètres de route, on embarque enfin dans le bois, où l'on slalome entre des lacs... d'ailleurs, le dernier, le "lac a Cyrille" (il n'était pas là...) reçut en offrande mon corps nu et crasseux ! Il faisait tellement bon à être là que j'y restai une bonne partie de l'après-midi, avant de redescendre ensuite sur le petit village de Manche d'Épée.



C'est par hasard que je tombai sur le petit gîte du SIA, en bord de rivière, mais pas du tout indiqué. Il se trouvait juste derrière la grange, sur le terrain vraisemblablement, de la maison d'en face de la route. Il se faisait tard, et l'heure était de se poser... Ce qui est bien avec les gîtes, c'est qu'ils sont étanches aux moustiques... mais pas celui là ! Bientôt, l'endroit fut complètement envahi, si bien que j'installai mon hamac moustiquaire à l'intérieur !


Le lendemain, alors que je finissais de rendre l'endroit propre, Sylvain, le propriétaire du terrain pointa sa joie de vivre à la porte ! Une heure de discussion plu tard, deux cafés, 4 toasts beurre confiture de framboises maison plus tard, je repartais sur le chemin pour 8 km de grosses côtes, mais avec l'assurance de le retrouver pour le lunch a Gros Morne.
Sur le chemin, je tombe sur mes première fraises des bois ! Quel régal ! Mais j'attends avec encore plus d'impatience l'arrivée des framboises !
Arrivé à Gros Morne, je retrouve comme prévu mon "trail angel".
- Tu veux une bière ?
- Ba ouais !
- Tu veux un lift pour t'éviter les 8 km de routes qui viennent ?
- Ba ouais !
- Tu veux un lift de 7 km de plus avec un sandwich au homard à la clé ?
- Oh ouais !


Donc ça s'est terminé comme cela... j'ai un peu triché. Mais sachant qu'on ne triche qu'en fonction des règles que je ne m'étais jamais mis comme règle de "marcher" tout du long, mais plutôt simplement de "faire le sentier" et de vivre "Mon SIA"... techniquement...je suis toujours correct ! :D

Sérieusement, j'ai préféré privilégier une rencontre qui faisait du bien aux deux, plutôt qu'encore 4 h de route et chemin forestier ennuyeux. Ainsi, amis randonneurs, si vous passez dans le coin, allez toquer à la porte de ce brave monsieur, vous ferez deux heureux !

Grâce a cette longue pause, rafraîchissante pour le moral, j'attaquais en début d'aprem le Mont Saint-Pierre... Ouééé pitain que ça a grimpé sa mère ! Rien que d'y penser, les gouttes m'en tombent encore ! Mais la vue, arrivé à son sommet : woaah ! En plus, une aire de décollage de deltaplane ayant été aménagée, cela dégage tout le panorama : splendide !

Et ainsi me voilà, au motel de la ville du même nom, m'offrant ma première journée off, demain, avant les 4 jours jusqu'au gite du Mont Albert.


Physiquement, tout tient la route, le moral aussi. Le temps est toujours radieux et chaud : on profite !





La suite, c'est par là !

2 commentaires:

  1. Salut Aurélien,
    Je n'avais jamais imaginé que les volcans en purée Mousseline étaient une invitation au voyage...
    Surtout pour finir avec des sandwiches au homard!!!
    C'est un plaisir de te lire et de regarder tes images.Continue bien.
    Bises.
    Thierry

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  2. Quels paysages fantastiques, ça à juste l'air exceptionnel comme lieu. J'aimerai avoir la chance de faire ce que tu fais

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